Temples et lac de Birmanie

Nous nous sommes décidés au dernier moment à ajouter la Birmanie à notre voyage. La rencontre avec Thierry à Bangkok, d’abord, puis un échange avec Mathilde ont achevé de nous convaincre.

Nous y passerons 10 jours, le temps de découvrir Yangon (ex : Rangoon), puis 2 sites majeurs de Birmanie : les temples de Bagan et le lac Inle.

PASSAGE A YANGON

Passage rapide à Yangon, point de passage obligé pour entrer et sortir du Myanmar. La ville est plus calme dans la journée, plus verte aussi, mais incroyablement encombrée par le trafic aux heures de pointe.

Deux jours de visite, pour organiser la suite de notre voyage et voir principalement la pagode Schwedagon, ensemble de temples bouddhistes qui domine la ville.

La ville est en pleine transformation : un mélange de La Havane, avec ses immeubles délabrés qui datent de l’époque coloniale britannique, et de Manille avec son niveau global de saleté.
Pour autant, l’environnement est vert (beaucoup de rivières et de lacs), les restaurants se réinstallent et la nuit, les temples illuminés dominent l’environnement …

La famille Bouddha

Procession et stupas à Schwedagon Pagoda

Le temple de Sule Pagoda, la nuit

LES TEMPLES DE BAGAN

Après Yangon, Bagan, c’est la campagne ! Et là, surprise : plus de 3000 pagodes bouddhistes dispersées dans cette campagne birmane, sur plus de 50 km². Elles ont été construites entre le IXè et le XIIIè siècle, au moment du 1er empire birman.

On y trouve des stupas – monuments pleins, de plan circulaire -, et des temples, monuments construits, souvent de base carrée avec des statues de Bouddha sur chaque face, et à l’intérieur, pour la prière et la méditation.

Elles sont accessibles à pied, à vélo, à cheval. Pratiquement aucun car, et très peu de touristes. Nous louons des scooters, et c’est parti pour parcourir les routes et chemins de terre, à la rencontre de ces temples. Ils sont absolument partout, jusque dans le jardin de la maison !

Les paysages sont souvent fascinants, surtout quand on prend un peu de hauteur.
On découvre alors des temples à l’infini, se mêlant, à l’horizon, au fleuve,
aux dessins changeants des nuages ou à la ligne des montagnes avoisinantes.

Magie du coucher et du lever de soleil

Deux grands moments du voyage.
La tombée de la nuit le deuxième soir, assis sur la terrasse de l’un des temples, à regarder la nuit tomber sur le temple et la campagne, dans un silence quasi total.
Et le lendemain matin, l’aube puis le lever du soleil : mouvement inverse, depuis les premières lueurs de l’aube qui se révèlent d’abord alors que nous parcourons Bagan sur nos scooters, jusqu’au lever du soleil qui vient « allumer » les temples les uns après les autres.

La nuit tombe …

Lever de soleil sur Bagan

Une maison au bord du fleuve

A Bagan, nous avions choisi une maison trouvée sur Airbnb. Celle de Françoise, installée depuis plus de 10 ans en Birmanie et visiblement habituée des lieux.

Arrivés sur place, nous avons trouvé un véritable havre de paix : en fait de maison, il s’agit en fait d’un ensemble de quelques maisons, bâties sur une propriété au bord du fleuve, en bordure d’un monastère qui prend en charge la formation des enfants pauvres du village. Située au milieu d’un jardin qui descend jusqu’au fleuve, le terrain comporte même un temple intact, que nous visiterons plusieurs fois.

Dédales et passages secrets

Cela a été le « must » des visites des temples pour les filles : des couloirs partout, des passages secrets montants aux étages, et quelques perspectives architecturales étonnantes mélangeant la construction du temple, sa décoration intérieure et son environnement immédiat.

Pas d’équivalent ailleurs durant notre voyage : pour ressentir pleinement cette ambiance, il faut être à peu près seul dans ces temples, ce qui était le cas à Bagan.

Après la Thaïlande et le site d’Angkor au Cambodge, ce qui frappe ici, c’est le peu de touristes. C’est vrai que c’est la saison basse, mais tout de même, c’est étonnant. En fait, la Birmanie s’est ouverte seulement en 2012 et n’est pas encore une destination très connue.

Elle change de fait à toute vitesse, et il y a une énorme différence entre ce que nous avons pu
lire sur les blogs de voyage – même assez récents – (avions très peu sûrs, pas d’ATM donc nécessité de tout payer en cash..) et la réalité aujourd’hui où – finalement – il est assez facile de voyager : nouvelle compagnie aérienne aux normes internationales, et ATM opérationnels à peu près partout.

LAC INLE

Autre lieu, autre ambiance…

Le lac Inle est situé à l’est de la Birmanie.
Posé à presque 1000 m d’altitude, et entouré de sommets : on savoure l’air frais de la montagne. Après 3 mois de climat tropical, on apprécie !

Ce lac est immense
(plus de 12000 hectares),
et curieusement assez peu profond (à peine 2 mètres à la saison sèche).

Ici, les pêcheurs rament debout, avec une jambe, car cela leur permet de voir par dessus des plantes.

Nous découvrons le lac et les villages avoisinants en bateau évidemment : de drôles de pirogues motorisées qui servent à tout, de la pêche aux récoltes, en passant par le transport de jusqu’à 20 passagers.

Pêcheurs, pirogues et passagers