Pékin !
Nous ne serons passés que quelques jours dans la capitale chinoise, pas assez pour prétendre « avoir visité la Chine » ou même connaitre Pékin.
Mais les impressions dégagées de ces quelques jours restent bien inscrites dans nos têtes.
D’abord le gigantisme de la ville.
Pourtant, nous avions vu bien d’autres grandes métropoles, de Bangkok à Tokyo, en passant par Manille, Hanoï ou encore Séoul …
Pékin diffère de tout cela par sa conception même : la largeur des avenues donne un aperçu de ce gigantisme : véritables autoroutes de centre-ville (jusqu’à 2 x 6 voies tout de même pour celle qui passe entre Tien An Men et la Cité Interdite), elles forment un immense quadrillage qui constitue le tissu urbain de Pékin.
Autre maillage : le métro. D’un plan assez comparable au nôtre, il est en fait beaucoup plus étendu. Gare aux distances : les stations voisines sont couramment espacées de plus d’un kilomètre.
La pollution ensuite.
On le savait bien sûr. Mais pas à ce point-là. A ne pas voir le soleil de la journée. Ne pas distinguer les tours à plus de 2 ou 3 km, à cause de l’opacité de l’air ambiant. Nous avons fini par accueillir comme une bénédiction la pluie qui nous a accompagnés l’essentiel du séjour, car elle a lavé le ciel, et nous a même offert un rayon de soleil le dernier jour.
La foule aussi, omniprésente dans les sites urbains que nous avons visités.
Voilà pour les « mauvaises » surprises. Place maintenant aux bonnes.
Grâce à Thomas, Alexandre et Davide, nous avons bénéficié de guides et d’accompagnement de premier ordre pour découvrir les quelques lieux emblématiques de Pékin et ses environs.
L’occasion de prendre la mesure de l’immense patrimoine culturel et artistique de la Chine.
La Grande Muraille d’abord.
Arrivée sous la pluie : inquiétude des enfants sur la longueur et la durée de la randonnée prévue. Equipement d’urgence de Chloé avec des bottes de martienne !
En plus, nous avons choisi la partie la plus montagneuse de la muraille. Toute en montées et en descentes, en escaliers aux marches plus hautes et plus raides les unes que les autres, la randonnée est assez physique, mais ça nous va bien.
Le mauvais temps nous sert bien : quasiment personne, une ambiance fantomatique ; les tours crénelées et les bastions qui gardaient l’empire chinois émergent dans le brouillard, en un chapelet continu qui domine la forêt omniprésente des alentours.
On prend mieux conscience de l’ouvrage que constitue cette forteresse, qui s’étire sur 6 700 km de long et date de plus de 2200 ans !
Retour à Pékin.
La pluie a redoublé, mais on ne va pas se décourager pour autant : départ pour une journée de visite de la Cité Interdite et de la colline de Charbon …
Nous ne sommes pas les seuls : dès l’arrivée sur la place Tien An Men, la foule est omniprésente, canalisée vers les musées ou vers l’entrée de la Cité, mais il ne pleut pas encore. Entrée dans la Cité Interdite : le site est immense. La pluie s’invite puis redouble de violence et ramène les visiteurs sous les abris que constituent les toits des temples et pagodes.
Visite spéciale, partagée entre traversées des places, ponchos, parapluies et bousculades au milieu de la foule.
La pluie ne décourage pas les efforts de créativité des enfants.
La sortie vers la Colline de Charbon nous offre une montée au-dessus de la Cité et un intermède bienvenu : rayon de soleil et tenue d’époque pour tous !Fin du séjour avec le Palais d’Eté
Dernier jour avec un soleil qui apparaît enfin. Pour l’occasion, direction le Palais d’Été, son lac immense et ses différents palais perdus autour du lac. Ambiance Versailles. Nous alternons entre les palais et leurs jardins, déambulons des heures, au milieu de la foule, à admirer palais, galeries et oeuvres d’art.
Portraits d’enfants
Autre habitude étonnante, que nous avions déjà rencontrée depuis le début du périple asiatique : les photo avec les enfants. Est-ce leur chevelure blonde, ou simplement leur sourire ? Tout le monde veut se prendre en photo avec eux. Dès la Grande Muraille, puis à la Cité Interdite, et plus encore au Palais d’Été, ce sont des séquences presque continues de photos qui attendaient Chloé, Margaux et Gauthier.
Gastronomie chinoise
Enfin une mention spéciale à la gastronomie et à la cuisine chinoise.
Des supermarchés aux restaurants qu’Alexandre & Co nous ont fait découvrir, on pressent tout l’intérêt des chinois pour la gastronomie. Merci aussi pour la découverte du Canard Laqué de Pékin dans l’un des temples de la restauration de la capitale : un grand moment inoubliable !