Tiphaine avait insisté : il fallait aller à Valparaiso.
Elle connaissait déjà la ville pour l’avoir déjà visitée deux fois, et y avoir gardé des copains.
Donc OK : le temps de nous retrouver à l’aéroport et nous voilà partis.
Déjà, changement d’ambiance à l’approche de la ville : d’abord désertiques, les paysages sont devenus rapidement très verts en
approchant de Valparaiso.
Posée au bord du Pacifique, la ville est construite sur une quinzaine de collines (« Cerro »), ou les rues montent, descendent, s’emmêlent et s’entremêlent de façon à perdre le visiteur inattentif.
Une sorte de Butte Montmartre en plus grand, à l’échelle de tout le centre-ville de Valparaiso, ville de 250 000 habitants, plus de 500 000 avec sa voisine Vina del Mar.
Des funiculaires et des escaliers partout, des maisons suspendues aux flancs des collines, de toutes les couleurs.
La nuit, le paysage n’est pas moins fantastique. Nous avons eu la chance de trouver un hôtel haut perché, sur les collines.
Vue incroyable, contraste entre l’obscurité archi-présente du Pacifique, les lumières du port, et le dédale des ruelles illuminées, jusqu’à l’horizon, qui vous donnent l’impression d’une arrivée par avion au-dessus de la ville, dans les derniers instants avant l’atterrissage.
Premier soir, première fête …
La vie de Valparaiso est au moins autant nocturne que diurne, assez underground d’ailleurs, d’après Tiphaine qui en connait un rayon (hum hum …).
Pour notre arrivée, rencontre avec Sergio, l’un de ses grands copains chiliens, et rendez-vous pour le soir, sur le salon de la dégustation des vins chiliens.
On y goûte évidemment plusieurs des grands Chardonnay ou Cabernet-Sauvignon chiliens, mais aussi plusieurs cocktails/apéritifs locaux, tels le Mojito vin blanc (à faire avec du Chardonnay) : un régal, à consommer avec modération…
Fin de soirée dans un hôtel anglais du début du siècle dernier : au milieu des boiseries et perchés au-dessus de la ville, on imagine bien les grands voyageurs du début du XXème siècle discuter ici sans fin des charmes comparés du Nouveau Monde et de notre vieille Europe.
Mais le meilleur est à venir.
On en a bien eu quelques aperçus, le premier soir, de ces fresques qui ornaient les murs, les escaliers, les façades des maisons.
Le lendemain, après une rapide visite du musée Pablo Neruda, nous voilà partis en reportage photo dans la ville, que nous sillonnons de ruelle en ruelle.
A chaque coin de rue, des tableaux, des fresques gigantesques ou des détails incroyables de précision.
Autant de styles que d’auteurs.
Quasiment aucun tag : les gens respectent les œuvres, quand ils ne les ont pas fait faire eux-mêmes par un artiste connu ou en devenir.
L’une des collines est d’ailleurs organisée en musée à ciel ouvert, avec référencement des œuvres, des artistes, et circuit de visite pour ceux qui le désirent.
Portraits
Le Manager
Pablo Neruda
A côté des portraits, les paysages, figuratifs ou naïfs.
STREET ART
La plupart des œuvres constituent des tableaux en tant que tels, mais de nombreuses d’entre elles sont intégrées complètement dans le paysage, ce qui donne là aussi matière à des créations étonnantes.
Le souffleur de couleurs
Et, pour résumer toute la philosophie des collines de Valparaiso …
Quelques portraits Street Art des enfants, avant de conclure …
Merci à Tiphaine pour cette découverte incroyable et ces 48 heures immergées dans l’ambiance de Valparaiso.
En écrivant ces lignes, je pense aussi à Olivier,
qui nous a quitté quelques jours à peine avant ce séjour.
Grand passionné de théâtre, de design et de création, il a été certainement, avec sa femme Béatrice et leurs enfants, parmi les inspirateurs les plus importants de la passion de Tiphaine pour le Théâtre.
Merci pour tout, Olivier. Je suis sûr que tu aurais adoré lire ces pages et que, de là où tu es, tu partages notre émerveillement et nos regards d’enfants pour ces œuvres.
C’était un plaisir de vous faire découvrir la ville 🙂
C’est une des plus belles villes du monde. Je ne vous imaginais pas passer à coté !!!
Profitez bien de la suite !
Quel endroit merveilleux ! merci pour cette découverte…
J’adore les fresques…et çà me fait penser à Venise, couverte de fresques au 16ème siècle, dommage qu’elles se soient peu à peu effacées…
Bonjour les amis,
Une ville riche en couleurs !
Nous pensons très souvent à vous.
Vous vivez des moments aussi riches que variés.
Profitez en pour 10 sans modération !
La vie est faite de rencontres et d’une accumulation de « petits bonheurs ».
Bises à tous les 4
Les Waché